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martine miquel

Déprime ou dépression ?




La déprime ne doit pas être confondue avec la dépression, elle est un état passager dans la vie de tout être humain, la dépression est, elle, une maladie.

On peut dire que la déprime est un mal être, la dépression une maladie.



la déprime le mal être avant la dépression
déprime le mal être

Qu'est-ce qu'une déprime ?

C'est un état passager qui se traduit par :

- une tristesse, des petits coups de blues,

- une baisse de motivation,

- une fatigue,

Avec encore

- des insomnies

- une irritabilité parfois même des idées noires.


Tout cela peut arriver à tout le monde et souvent ne dure pas.




Qu'est-ce qu'une dépression ?

Elle associe les trois principaux symptômes :

- une grande tristesse durable, une humeur dépressive qui dure presque toute la journée et qui persiste,

- une perte d'intérêt pour les activités du quotidien et les activités appréciées (sport, lecture..),

- une fatigue intense non améliorée par le repos ou le sommeil,


On peut y trouver associés :

- une altération du sommeil (mal à s'endormir se réveiller au milieu de la nuit ou, au contraire, tendance à dormir de manière excessive),

- une humeur changeante : tension, irritabilité, états émotionnels négatifs, sentiment de culpabilité, d'incapacité, manque de confiance en soi, fuite des responsabilités par peur de mal faire.

Ces états peuvent s'accompagner d'idées noires pouvant aller jusqu'à des pulsions suicidaires,

- des difficultés de concentration, parfois même les tâches banales peuvent paraître impossibles allant à l'extrême à l'incapacité de travailler.

- des modifications de l'appétit (perte de l'appétit ou au contraire) avec perte ou prise de poids,


Près de 7,5 % des Français de 15 à 85 ans (près de cinq millions de personnes)

ont connu un épisode dépressif au cours de l'année.

Dans un rapport publié en 2017, l'OMS considère la dépression

comme la première cause de morbidité et d’incapacité dans le monde.



Déprime avant la dépression ?


On le voit le triptyque majeur est commun à la déprime et la dépression : tristesse, perte d'intérêt -démotivation-, fatigue. La, suite aussi se ressemble, troubles du sommeil modification plus ou moins importante de l'humeur, avec en plus dans la dépression les troubles alimentaires et de concentration.

Alors si on s'occupait de ces petits coups de déprime ?

S'ils étaient en fait déjà des signes précurseurs d'une dépression à venir ?

C'est parce que l'on tient le coup, qu'on se dit que ça va passer que, peut-être, le mal progresse à bas bruit.

C'est parce qu'on se voile la vérité qu'elle viendra se dire plus fortement : rien ne va plus, l'esprit et son énergie dans le corps lâche, stop, j'arrête.

La tristesse peut être celle de ne pas faire et vivre ce que l'on veut réellement dans les relations affectives, puisque la tristesse est un sentiment, elle se vit par rapport à l'autre.

Elle deviendra d'autant plus durable qu'elle vient peut être de loin, d'un coin de l'enfance oubliée qui fera choisir sans le savoir celui ou celle qui fera revivre la même tristesse à vivre, parce qu'inscrite dans l'amour.


La démotivation peut venir de ne pas faire ce que l'on voudrait faire, de ne pas être réellement à sa place, donner ce que que l'on aurait envie de donner.

Démotivé, sans volonté, parce que cette volonté a été tant de fois utilisée pour si peu de résultat. La démotivation est la perte de cette volonté qui est le moteur de toutes nos actions. Ne plus avoir de motivation, d'intérêt pour telle chose est le fait de ne plus avoir la volonté de faire ceci, vivre cela.


Si elle dure, elle devient la perte d'intérêt pour la vie en général ou même être; vivre sur cette terre où rien n'est possible, ce qui se verra dans la dépression.


La fatigue, sera repoussée après quelques temps de repos pour les plus sages, avec une aide médicamenteuse ou autre pour d'autres. Mais correspondant à une perte progressive de l'énergie que la personne ne voit même plus (obligée de faire, de tenir), va arriver le moment où ni repos ni sommeil ne permettront de récupérer.

Les troubles du sommeil sont souvent traités avec la pilule miracle.

Les changements d'humeur sont mis sur le coup de la situation présente : "c'est rien, ça va passer", "un petit coup de blues, rien de grave" ou encore, "c'est rien je suis énervé parce que stressé"... Il y aura toujours une bonne raison pour ne pas se poser trop de questions.

L'alimentation commence aussi souvent à en prendre un coup : perte d'appétit ou plus envie de se faire à manger, compensation (en général vers le sucré pour se donner de la '"douceur à vivre") seront aussi considérées comme passagères, sans importance. Mais le mal être s'installe de plus en plus et peut aller jusqu'à cette pression venant du plus profond de soi d'un désespoir menant à la tentative de suicide, seule solution, pense-t-on pour en sortir.

Ainsi tous ces petits coups au cœur ou à l'âme devraient dès le départ être pris au sérieux.

Non qu'ils puissent tous aboutir à une dépression, mais parce qu'ils le peuvent et sont déjà les signes d'un mal être, d'un mal de l'être en soi qui ne vit pas ce qu'il voudrait vivre.


Si la dépression survient c'est que l'on n'a pas écouté ces coups de déprime, que l'on est reparti vaillamment chaque fois, aidé ou non par les médicaments

La dépression est l'ultime phase, maladie de l'âme qui dit son mal être de manière plus forte, plus prolongée pour qu'enfin on l'écoute, que la personne s'écoute.

On dit "tomber" en dépression, dernier palier où ne reste parfois que l'instinct de survie qui fait encore être là, à dormir, sans manger, sans plus d'intérêt à la vie.

Mais si la vie est encore là, du plus bas qu'elle soit tombée, elle peut être relevée.

Sortir de la dépression réellement, pour ne plus risquer, même des années plus tard, une rechute, c'est être allé chercher les racines du mal en soi. En soi, parce que c'est là que tout commence, depuis l'enfance, depuis même avant soi et reçu, en héritage.

Sans cette recherche personnelle la dépression ne peut être réellement et définitivement guérie

La médecine préconise encore trop les médicaments par rapport à l'approche psychologique, si l'on pourrait se passer des premiers (mais il faut le vouloir) on ne peut faire l'impasse de la seconde.




Les soins énergétiques


Ils permettent

- de se libérer de toutes les mauvaises énergies accumulées, qu'elles soient psychiques ( les mal êtres ) ou physiques ( les tensions, blocages ),

- de retrouver de l'énergie, ce qui est permettre la libération de l'énergie bloquée, mal utilisée de revenir,

- de se détendre et ainsi de ré-équilibrer le sommeil


Cela se fait peu à peu.


La parole associée permet de savoir ce qui était refoulé, caché et tente de se dire, ce qui doit être entendu au niveau du simple mal être avant de devenir une maladie. Si la maladie est installée, il faut alors d'autant plus faire ce travail en profondeur.

Pourquoi on se fatigue encore pour rien, qu'elle est cette volonté si mal investie et donc cette énergie perdue ? Comment la réorienter et ainsi se redonner le goût de vivre ? Voilà les questions à se poser dans la déprime.

En quoi ai-je tant investi d'énergie pour rien au point de ne plus rien vouloir, et pourquoi ? Comment revenir à ce que je veux réellement faire, vivre, être ? Telles seront celles de la dépression installée.

Avec les soins et la parole, peu à peu l'énergie revient en même temps que la motivation, les idées pour investir l'énergie ne sont plus les idées noires mais les idées claires de ce que l'on veut faire.


Ainsi pour ne pas entrer en dépression, il faut s'occuper de la déprime.


Pour ne plus déprimer, il faut prendre soin de soi et se connaître

pour éviter de s'épuiser pour rien et perdre le goût de vivre.




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