Voici venir l'hiver et son cortège d'infections. Non il n'y a pas qu'un seul virus dans ce monde, oui, la prévention reste la meilleure des armes pour rester en bonne santé et passer un bon hiver.
Tomber malade, c'est l'histoire d'un terrain et agresseur. Le terrain c'est le corps, l'agresseur, le virus, la bactérie, le toxique. Entre les deux le système de défense, comme une frontière et une armée défensive.
CE système c'est l'immunité, à stimuler en hiver pour bien le passer.
En ce moment, la maladie dont on parle le plus, le Covid 19, mérite encore quelques rappels sur cette interrelation.
Plus le terrain et sain et sait se défendre, moins le virus l'envahit et fait ses dégâts.
La seule manière de lutter contre l'agresseur, c'est de ne pas s'y exposer. Mais dans notre vie quotidienne, le risque zéro n'existe pas. Il vaut mieux se tourner vers son terrain, notamment son immunité, son système de défense.
Le système immunitaire
La réponse immunitaire est le déclenchement du système immunitaire face à une maladie. Elle correspond à l'ensemble des mécanismes de défenses de l'organisme.
Il en existe deux types : innée et acquise.
L'immunité innée ou non spécifique
C'est la première ligne de défense de l'organisme.
Elle est immédiate et active dès la naissance. Elle se met en place rapidement et agit en ne tenant pas compte du type de maladie qu'elle combat. Elle met en jeu :
- les barrières physiques telles que la peau et les muqueuses. Mises en jeu de manière permanente, elles sont la frontière entre l'organisme et les agresseurs potentiels,
- l'inflammation, liées aux cytokines (sorte d’hormones), molécules naturellement produites par le système immunitaire dans l’organisme. Elles aident à réguler l’action immunitaire et favoriser la réaction inflammatoire. Mais quand le système immunitaire s’emballe, ces molécules sont sécrétées en trop grande quantité. Elles provoquent une réaction hyper-inflammatoire : l’orage cytokinique dans lequel elles attaquent certains organes (les poumons dans le Covid19)
- les cellules de l'immunité innée (macrophages et les neutrophiles) : elles réalisent la phagocytose, c'est-à-dire qu'elles détruisent les corps étrangers de manière non spécifique.
L'immunité acquise ou spécifique
Elle se met en place plus tardivement et est spécifique du virus et aboutit à la protection du malade. Elle met en jeu des cellules spécialisées appelées lymphocytes :
- les lymphocytes B : ils produisent les anticorps (immunoglobulines). Lorsqu'ils rencontrent un agent infectieux, ils produisent des anticorps spécifiques dirigés contre celui-ci. Ces anticorps sont des protéines capables de se fixer sur les protéines étrangères et de détruire le pathogène.
- les lymphocytes T : ils peuvent détruire directement les particules étrangères et les cellules infectées par le virus. Ils sont produits dans le thymus.
Il existe des lymphocytes T et B dits à mémoire. Ces derniers gardent le souvenir d'un agent pathogène. Si cet agent infecte une nouvelle fois l'organisme, la réponse engendrée sera beaucoup plus rapide.
C'est sur cette propriété du système immunitaire que sont basés les vaccins.
La défense immunitaire se déroule en plusieurs phases.
La première, qui dure 5 à 6 jours, fait intervenir l'immunité innée qui commence par la reconnaissance de l'agent pathogène, mais sans véritable spécificité.
La seconde phase, qui commence vers le 7e jour, fait intervenir l’immunité spécifique qui sera responsable de la protection contre la prochaine infection possible par le même agent pathogène agresseur.
Après le cerveau, le système immunitaire est le deuxième consommateur d’énergie.
Alors, pour que ce système fonctionne bien, pour éviter de tomber malade, mieux se défendre, il va s'agir de produire en permanence cette énergie nécessaire pour booster son système immunitaire.
Comment booster son système immunitaire
Petit rappel du trépieds essentiel dans le corps et de l'essentiel dans la tête.
dans le corps : activité physique alimentation sommeil,
dans la tête : absence de stress.
L’activité physique
Le sport permet le maintien de la masse musculaire qui est capitale pour dans la défense immunitaire. En effet, les globules blancs, pour assurer notre défense, ont besoin de glutamine, un acide aminé que l’on retrouve dans les protéines et dans nos muscles.
Lors d'une infection, les globules blancs se multiplient et la demande en glutamine augmente. Le corps produit alors une cytokine qui va provoquer la dégradation des muscles pour en libérer la glutamine.
L'activité physique régulière modérée permet de maintenir une masse musculaire minimale permettant d’assurer une source de glutamine capable de soutenir les globules blancs si nécessaire.
Une activité physique extérieure, et plus particulièrement dans la nature, diminue le stress (en échappant au bruit et à la fureur de la ville) et stimule l’immunité (l'air est moins pollué, plus riche en oxygène).
Quand on ne peut faire son activité physique extérieure, restera celle intérieure : gymnastique, mouvements amples de respirations, yoga ou autres.
L'activité physique, par la respiration, augmente l'oxygénation. Marcher au minimum 1 heure par jour sera le plus bénéfique pour le système immunitaire.
Si dans la journée notre respiration est souvent « à minima », dans l'activité elle devient plus ample et permet d'apporter plus d'oxygène à l'intérieur du corps.
L'oxygène permet la production d'énergie dans toutes les cellules du corps dans un mécanisme appelé «respiration cellulaire ». Ce qui se passe en macro se passe en micro dans chaque cellule du corps.
Bien respirer c'est produire son énergie et la maintenir suffisante.
Respirer profondément chaque jour sera bénéfique pour l'immunité,
par une activité ou des exercices de respiration.
L'alimentation
Elle fournit l’énergie et les nutriments (vitamines C, vitamine D, magnésium, zinc, entre autres …) nécessaires à la lutte contre les infections.
La production d'énergie, rappelons-le dépend de l'apport de glucose.
Les légumineuses (lentilles, haricots, pois, fèves..), les céréales (riz, sarrasin, quinoa..), les fruits et légumes de saison, les noix et fruits secs fournissent du glucose stable dans le sang (index glycémique bas).
Ils contribuent à une énergie constante au cours de la journée, sans risque de prise de poids.
Les aliments à indice glycémique élevé (bonbons, sodas, pain blanc-confiture, etc.) sont à éviter, car l’excès de sucre sanguin qui en résulte bloque la multiplication des globules blancs et la fabrication des anticorps. De plus ce sucre est le carburant aux virus et bactéries.
L'huile, le gras, est indispensable à la souplesse des membranes cellulaires, notamment celle des globules rouges transportant l'oxygène vital à toutes les cellules. Pour aller jusqu'aux tissus les plus profonds, dans les petits vaisseaux sanguins, ces globules doivent être particulièrement souples.
La consommation d’acides gras oméga-3 favorise cette souplesse. Ils sont présents dans les huiles de colza, de lin (seulement en assaisonnement) et les poissons gras (sardine, maquereau, hareng) crus ou cuits a minima : vapeur ou pochés à feu éteint (les oméga 3 étant détruits par la chaleur).
Ces huiles riches en oméga-3 ont également un effet anti-inflammatoire très bénéfique.
Les fritures et margarines, riches en oméga-6, seront à limiter pour leur côté pro-inflammatoire.
Une alimentation anti-inflammatoire est riche en végétaux et pauvre en viande (qui contient du fer très inflammatoire). On peut y introduire du thé vert, de l’huile d’olive, du curcuma, des fruits, des baies et légumes colorés (betteraves, carottes, tomates etc.) pour profiter de leur propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires.
Les fruits et légumes crus permettent aussi d’apporter de la vitamine C qui joue de multiples rôles dans l’immunité et contribue à la lutte contre les virus.
Les produits alimentaires industriels, transformés, et l'excès de consommation de produits carnés ont, à l’inverse, des effets inflammatoires et délétères sur la flore digestive.
Celle-ci appelée aussi microbiote, est composée de micro-organismes dits « commensaux » (qui mangent à la même table co-mensa). Ces bactéries produisent pour nous des vitamines (K, B12, PP) et des substances essentielles. Elles jouent un rôle important, à la fois dans les défenses immunitaires et dans le contrôle de l’inflammation.
Dans une alimentation suffisamment variée et équilibrée, tout y est. Parfois, peuvent être ajoutés certains compléments en hiver ou en cas de fatigue (mais en recherchant la cause pour y remédier).
Ce seront principalement :
La vitamine D, reconnue pour ses multiples actions bénéfiques sur le système immunitaire : spécialisation des globules blancs, production de peptides antibiotiques, mais aussi anti-inflammatoires. Si elle est essentiellement produite par l'exposition au soleil (15 mn par jour pourraient suffire), elle peut aussi être apportée en complément ponctuel (prescrit par le médecin) ou par l'alimentation. Les produits particulièrement riches en vitamines D sont les poissons gras et l'huile de foie de morue et, à un moindre degré, le lait, le beurre, le jaune d'œuf et certains champignons.
Le zinc, indispensable à la production d’anticorps et à la multiplication des globules blancs. Il est mal apporté par l’alimentation, mal absorbé par les seniors et les végétariens. En effet les aliments les plus riches en zinc sont les huîtres ( il y est particulièrement assimilable), les abats, la viande rouge, le pain complet et les oeufs.
D’autres compléments peuvent être utiles, comme le magnésium pour optimiser l’énergie et réduire les stress (on le trouve dans le cacao, les graines (lin, de citrouille, de tournesol et de sésame), les noix, les céréales (germes de blé, quinoa) et les légumineuses (pois, haricots, lentilles…) ou la vitamine C.
L'organisme humain a perdu la faculté de synthétiser celle-ci au cours de l'évolution. Il doit donc la puiser chaque jour dans les aliments comme les fruits et les légumes colorés et crus : poivron rouge, orange, citron, pamplemousse, cantaloup, framboise, fraise, brocoli, tomate...
La glutamine décrite plus haut se retrouve dans la viande, le poisson, les produits laitiers, les céréales et les légumineuses. Les épinards et le persil crus en contiennent également.
Rien ne vaut une alimentation diversifiée et équilibrée
pour avoir, à chaque saison, de bonnes défenses immunitaires.
PETIT PLUS A L'ALIMENTATION
Restant dans le naturel, n'hésitez pas à revenir aux choses simples.
Les simples étaient les plantes médicinales que nos anciens connaissaient et savaient utiliser. Elles sont autant un moyen de prévention par leur consommation régulière qu'un bon moyen d'aider l'organisme à se défendre quand les signes sont déjà là (en faisant attention de veiller, si "les symptômes persistent" à consulter un médecin).
Chacune sa spécialité ou plusieurs, pour les bronches, la digestion, la circulation, le sommeil, pour détoxifier, pour stimuler ou détendre... la liste est longue !
Il suffit de trouver la bonne personne pour aider à se soigner ou prévenir encore naturellement.
Le sommeil
C’est pendant la nuit, dans le sommeil profond lorsque le corps est inactif, que l'on peut utiliser son énergie pour se réparer et mettre en place les défenses anti-infectieuses. Augmenter la durée et la qualité de son sommeil, permettra d’améliorer ses capacités de résistance aux infections.
Dormir beaucoup ne va pas toujours dire bien dormir, cela peut encore être une fuite de la réalité, des soucis.
Mais, lorsque l'infection est déclarée, il est normal de dormir plus pour ne pas fatiguer le corps et que toute l'énergie soit mise à se guérir.
Un bon sommeil se prépare quelques heures avant : dîner léger, végétarien, en prenant une douche tiède pour se détendre, et surtout éloigner les écrans !
Mieux dormir favorise les opérations de défense contre les infections
Le stress
Le stress physiologique est celui de la vie « normale », c'est le corps soumis au froid, à la pression, aux différences de température. Le corps sait très bien s'y adapter en adaptant la production d'énergie.
Le stress peut être exceptionnel (choc, traumatisme, mais, tel qu'on l'entend habituellement, il est le stress excessif, que l'on s'impose. Il a des effets négatifs sur les défenses immunitaires. En effet, l'énergie qu'il consomme (et grande !) est autant d'énergie en moins pour se défendre. D’autre part, le stress fait entrer du fer dans les cellules, or celui-ci est un facteur de multiplication des virus et bactéries. Ce fer, étant un pro-inflammatoire violent, augmente l’intensité des réactions à l’infection.
Le stress a aussi des effets négatifs sur le sommeil, l'alimentation (en trop ou trop peu selon la personne), la santé physique (hypertension...) ou mentale (anxiété, dépression...).
Un stress extrême peut faire baisser considérablement le taux de glutamine (brûlures graves, traumatismes importants, interventions chirurgicales, etc.) et expose à des infections diverses. C’est ce qui semble se produire, notamment, dans ce qu’on appelle le « syndrome de surentraînement ».
C'est le dépassement des capacités de l’organisme à se reconstruire et à résister au stress.
Cela peut se voir dans un exercice intense ou un entraînement rigoureux. Normalement, le repos et l’alimentation renouvellent les stocks d'anti-oxydants, mais si ce temps n'est pas bien respecté, l'épuisement mène à celui des défenses immunitaires (contrairement à l'exercice régulier qui mène à une augmentation de celles-ci).
Cela peut se voir chez la personne suivant un programme d’exercice relativement léger, mais qui subit des stress importants dans sa vie quotidienne.
Les symptômes du surentraînement sont des rhumes fréquents, une fatigue inexpliquée ou encore un sommeil moins réparateur.
La gestion du stress se fait par la détente en s'octroyant des moments pour ne penser à rien, se changer les idées. Ce peut être par des activités « douces » (sorties dans la nature, danse, musique, chant, lecture, yoga...). Ce peut être par des moments réels de repos, de détente bien accordée, sans culpabilité.
De même que le stress physiologique est la réponse adaptée de l'organisme par une production d'énergie et de diverses molécules suivie d'une phase de récupération, de même il faudra savoir prévoir une phase de récupération détente après certains stress de la vie. Et si ce stress est quotidien, alors chaque jour, sa détente, son repos.
Parce que rien ne vaut la prévention, il sera bon aussi de savoir éviter les situations stressantes, puisque c'est la tête qui est en jeu ici, savoir aussi pourquoi on s'expose, inconsciemment aux mêmes stimulations stressantes.
Gérer le stress contribue à améliorer l'immunité.
LES SOINS ÉNERGÉTIQUES
Par les mains, ils vont permettre de détendre, libérer les tensions engendrées par le stress. La détente en profondeur permet de mieux respirer et que la circulation se fasse mieux, ainsi l'énergie est mieux produite par la suite, en permanence si cet état de détente se maintient.
ils permettent aussi de dégager les "paquets de fatigue", ce qui pèse encore sur soi et que l'on ne sait même plus.
Par la parole, amenant une connaissance de soi, la personne peut mieux en connaître et comprendre l'origine afin d'y échapper réellement. Non pas comme dans une fuite dans certaines pratiques amenant la détente temporaire, physique ou mentale, mais dépendante de cette pratique mais bien réellement, en ayant réellement changé.
L'énergie libérée sera mieux investie sans risque d'épuisement, de "surentraînement", ce qui est être entraîné encore à faire comme avant, sans s'écouter réellement, en se stressant inutilement.
Les conseils ressortant de la séance permettent de mieux ré-orienter son énergie, favorisant ainsi l'immunité par une meilleure hygiène de vie.
Bien en Soi, avec Soi, l'agresseur ne peut plus envahir, faire du mal.
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